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Rédactionnel : Alexandre Bouvier, Marianne De Coninck, Maureen Minjard, Pierre Roussel

ACTUALITÉ & OBSERVATIONS

TENDANCES METEO

Le mois de mars est synonyme de printemps (luminosité, montée des températures). Mais selon un vieux dicton provençal, le troisième mois de l’année est également considéré comme le mois des fous.
Ainsi, nous avons de grands écarts de température avec vent, gel, excès de chaleur et ce, sur des laps de temps limités.
Les conditions printanières des premiers jours de mars ont permis de rattraper une partie du retard accumulé. Compte tenu des bonnes conditions de froid de cet hiver, les plants sont actuellement bien équilibrés à ce stade.
En cette période, attention aux températures très basses et aux gelées qui peuvent provoquer des blocages voire des dégâts irréversibles sur les cultures. En avril, le temps en général ne se stabilise pas, avec toujours la gestion des extrêmes.

OBSERVATIONS ET PRECONISATIONS

FRAISE

Généralités :

• Stade cultural :
Les premières récoltes arrivent sur cette fin du mois de mars.

1ères fraises sur Clery en sol

• Fertirrigation:
Attention aux fertilisations trop azotées : les insectes piqueurs-suceurs (pucerons, aleurodes, acariens) et les champignons (oïdium, botrytis) en raffolent ! Mieux vaut appliquer des acides aminés en foliaire (ex : Protaminal) que de charger la fertirrigation en azote. A une période où les matières actives se font rares, la prévention est notre meilleure alliée !

• Accompagnement de la nouaison et du grossissement du fruit :
Idée reçue : “les biostimulants, ça ne sert à rien. Pourquoi appliquer des produits biostimulants sur nos cultures, alors que la nature fait déjà bien ?! ” Chaque variété a un potentiel de production initial. Chaque stress subi entame ce potentiel et réduit le rendement ou la qualité finale.
Erreur d’arrosage, de fertilisation, choc climatique, tunnel trop fermé, air trop sec, écarts de températures excessifs, attaque fongique ou d’insectes, phytotoxicité... les stress ne manquent pas !! Les biostimulants permettent de réduire les conséquences des stress : la plante utilise ainsi une plus grande partie de son énergie à sa croissance et à sa reproduction, au lieu de compenser ces stress.
Biostimulation de la nouaison : Intratech Maxi Flower (Algues, glycine bétaïne, B, Mn, Zn), Protaminal (acides aminés),Trainer.
Accompagnement du grossissement : Greenamin K (acides aminés libres, NK), Maxi Fruit (acides aminés, extraits végétaux, NPK oligos).
Conservation et qualité du fruit, même en cas de stress climatique/chaleur : association Obstacle + Intracell (voir Focus).

• Quelles peuvent être les causes des fruits déformés ?

Défaut de nouaison :
• Mauvaise qualité de pollen (coup de chaleur, brûlures diverses, mauvaise aération...)
• Déséquilibre feuille / fruit (trop de fleurs, plante pas assez puissante)
Sensibilité variétale (crête de coq, pointe verte ou blanche)
Impact négatif de certains insectes :

• Sur-butinage ou sous-butinage par les bourdons
• Piqures de ravageurs aux stades fleur ou jeune fruit (thrips, punaises, etc...)

Exemples de fruits déformés

• Ombrage des serres :
Il est à réfléchir en fonction du type de film de serre, de l’équilibre physiologique de la plante (positionnement des feuilles au-dessus des fruits évitant leur exposition directe au soleil) et enfin du climat à venir. Certains blanchiments trop précoces affectent la plante par la réduction trop importante de la photosynthèse. Néanmoins, à partir de début récolte, il est impératif d’avoir en stock la peinture et/ou les filets d’ombrage.

• Sanitaire :
Pucerons/ acariens : les populations ont bien baissé suite aux traitements de début de culture. A surveiller.
Risque oïdium : à gérer en préventif (ex : soufres homologués Sulfostar, Heliosoufre et/ou Armicarb, Essen’ciel.
Risque botrytis : à gérer en préventif selon la sensibilité variétale et les conditions de confinement ou non des abris (Vitisan / Prestop / Rhapsody )
Surveillance des Anthonomes : à partir d’avril (T°C > 18°C), il faut ouvrir l’oeil ! (voir Focus)
Emergence de Pestalotiopsis spp. : consulter le flash spécial !

Cultures en sol :

Clery Trayplant plantation Décembre

• Stade cultural
Sur fin mars, les plantations sont bien installées. En tunnel froid, la floraison, la nouaison, le grossissement de fruit, la maturité et la récolte vont pouvoir s’enchainer en fonction des variétés et des techniques de protection climatique. La plante est à présent bien construite et équilibrée (bon rapport fleur / fruit / feuillage avec une puissance racinaire). Nous constatons sur quelques parcelles des plantations chétives. Plusieurs explications peuvent être mises en avant :
• Un enracinement limité dû au tassement de sol ou à la “fatigue de sol”. La seule solution consiste à dynamiser les racines avec l’association Rise-P + Biocat 15, éventuellement Prestop si nécessaire.
Dans ce cas pour l’année prochaine, la raison impose de changer de parcelle ou de passer en culture hors-sol.
• Manque d’azote :
- Par sa disponibilité limitée liée au manque de minéralisation. La seule solution est d’apporter des biostimulants contenant entre autres des acides aminés (Protaminal, Trainer) par voie foliaire.
- Par fertilisation insuffisante à la plantation. Il ne faut pas pour autant se précipiter à rajouter de l’azote en trop grande quantité. Une analyse extraite à l’eau peut permettre de gérer la fertilisation. L’apport de biostimulant est un bon complément.
Attention, néanmoins, à ne pas confondre une carence (fer, azote, magnésium) avec une phytotoxicité.

• Irrigation et Fertilisation :
Concernant la fertilisation de la floraison à la récolte : Sur la base d’engrais soluble de 25 à 30 Kg/ha/semaine, On diminue progressivement l’azote à partir du fruit formé (nouaison terminée) et on augmente en parallèle le potassium et le magnésium.
Notre gamme d’engrais potassiques est composée par Solinure 06-12-39 , Timasol 9-12-36 et Geogreen Classik pour les parcelles bio.

Point de contrôle de l’irrigation :
- Les besoins augmentent rapidement, on n’a plus droit à l’erreur.
- Il est difficile de prodiguer des conseils précis : Les apports peuvent être réalisés par exemple 2x/semaine, par contre la durée donc la dose, est liée à l’observation du sol et l’appréciation de l’humidité, surtout au bout de 3 à 4 jours après une irrigation.
Les sondes d’irrigations (capacitives ou tensiométriques) sont de bons Outils d’Aide à la Décision (OAD).
- Fonctionnement du système d’arrosage : remettre les lignes de goutteurs à proximité des plants, contrôle de la pression du réseau, vérification du bouchage, vidanges des extrémités, etc.

Développement de mouron sur butte

• Sanitaire
Attention au risque important de Botrytis sur fleur, coeur et fruit provenant d’un
confinement trop important : Le meilleur anti-botrytis c’est l’aération. A partir de 10h - 11h du matin, le feuillage doit être sec.
Gérer les risques en préventif : Limace, mulot, rats fruitiers, oiseaux
Désherbage du passe-pied et des plants

Cultures en hors-sol :

Magnum Trayplant plantation Janvier

• Stade cultural :
Plantations de Décembre : stade début de récolte
Plantations de Janvier : grossissement des fruits. A ce stade, on recherche encore un bon équilibre feuilles/ fruits. On peut jouer sur l’équilibre de fertilisation, sur l’application de biostimulants, etc...

• Bonnes pratiques :
Nettoyage : le développement des stolons va débuter. Ce sont les organes de reproduction végétative. Les enlever, c’est redonner de l’énergie à la plante avec la redistribution des éléments nutritifs vers la future production de fruits.

Positionnement du support de hampe

Installation des supports de hampes : à prévoir suffisamment tôt avant le basculement,
avec une bonne tension des bandes support de hampes, à la bonne hauteur et à la bonne distance. Il est possible de rajouter entre 2 guides-supports, un soutien supplémentaire intermédiaire (exemple : 1 tuteur bambou traversant le substrat de part en part).
Peignage des hampes : Cette opération est d’autant plus importante à réaliser que la variété a un port dressé (ex. Magnum). Buts recherchés : éviter les hampes coudées synonymes de calibre réduit, éclairer les fruits et permettre une coloration homogène et plus rapide, gagner du temps en récolte, ne pas oublier de fruits (supports de botrytis, drosophila suzukii...). Le peignage doit être réalisé au stade nouaison, ni trop tôt (sinon il sera à refaire), ni trop tard (si les hampes ont entraîné les feuilles, c’est impossible à faire).

• Irrigation et fertilisation :
La météo quotidienne étant assez changeante, il faut constamment ajuster le nombre et les doses d’arrosage. L’automatisme des irrigations n’est pas pour le mois de mars : trop variable. La surveillance du volume de drainage permet d’adapter les doses d’arrosage. Pour les substrats à base de tourbe, on recherche 10 % de drainage, et pour les substrats à base de coco, on se base sur 20 %. Il faut donc installer les points de contrôle apport-drainage. La sonde de fertirrigation Weenat, via l’observation des variations d’HR et EC, permet de mieux suivre les besoins des plantes au fur et à mesure de la journée ou de la période, et d’éviter excès ou manques d’eau/EC.
Les équilibres de fertilisation sont régulièrement modifiés, pour s’adapter aux besoins des fraisiers, qui changent selon le stade. En se rapprochant de la récolte, le rapport Potassium/ Azote augmente.
Conduite et surveillance de l’EC : le fraisier est une plante sensible à la salinité ; elle se conduit à une EC de 1,4mS en régime de croisière, jusqu’à 1,6mS lorsque les quantités d’irrigation sont limitées. A l’approche de la récolte et avec des journées ensoleillées voire venteuses, le risque de montée d’EC dans les substrats s’accentue. Elle est à surveiller de très près, notamment pour certaines variétés (ex. Magnum). Le risque est de brûler des racines : fruits mous, sans goût, arrêt de prise de calibre, etc...
Soutien racinaire à l’approche de la récolte (l’association d’une forte charge de fruits avec des amplitudes thermiques peuvent entraîner des pertes racinaires)
Surveiller le bouchage des goutteurs.

• Sanitaire :
Risque fourmis : les fourmis entretiennent les populations de pucerons et mangent les fraises ! Certains utilisent de la glu arboricole pour enduire les piquets de soutien des gouttières. D’autres solutions existent. L’important est de varier les protections, car la fourmi est maline !!
Risque punaises : Lygus lineolaris (=punaise terne), Liocoris tripustulatus, etc... toutes ces punaises peuvent se montrer à partir d’avril, selon historique de parcelle, conditions climatiques, etc... des frappages ou des piégeages sur panneaux jaunes permettent de repérer les 1er individus.

Punaise Liocoris tripustulatus.

Punaise terne Lygus lineolaris

Larve de punaise terne Lygus lineolaris

• PBI :
Thrips : La pression augmente. On renforce les lâchers de A. cucumeris et/ou on passe en A. swirskii dès que les températures moyennes sont suffisantes.
Acariens : les lâchers d’A. californicus commencent.
Pucerons : selon les températures et les enjeux propres à chaque exploitation, des lâchers de syrphes, mix de parasitoïdes, micromus, ou chrysopes, etc... peuvent être réalisés.

FRAMBOISE

Généralités :

• Stade cultural
La grande majorité des plantations des trayplants en longues cannes sont effectuées et la priorité est maintenant donnée à la construction du végétal (racinaire et aérien). Seules les plantations tardives et échelonnées restent à venir. Pour les cultures de 2 ans et plus, les bourgeons ont démarré et il faut privilégier le soutien énergétique pour la formation des boutons et la nouaison, avec des biostimulants : Intratech Maxi Flower

• Etat physiologique
Actuellement, les bourgeons axillaires sont en plein développement, plus ou moins avancés selon la date de plantation des plants. En attendant, on continue à surveiller et soutenir le développement du système racinaire pour une colonisation maximale.
Pour les plantations les plus précoces et les variétés à cycle de croissance court, les premiers boutons floraux vont apparaître.

• Climat
La vigilance est à porter sur les températures trop basses (<7°c) sur une durée prolongée. Cela peut engendrer un retour de sève et mettre les plants en “pause” pendant 10 à 15 jours et causer par la suite un développement hétérogène des rameaux axillaires.
Il est impératif d’éviter les températures négatives, d’autant plus si les plants ont été forcés sous tunnels, car le gel pourrait créer des pertes de rameaux axillaires, très fragiles à ce stade.

Drageons sur Versaille LC

• Gestion des drageons :
Il existe différentes stratégies possibles de gestion des drageons selon que l’on soit sur des framboisiers d’été ou remontants, du type de plants (trayplant longues cannes, racine nue ou motte), de la capacité de la variété à drageonner, et en fonction de l’objectif de production visé.
Les drageons entrent en concurrence avec le pied mère, pouvant provoquer un ralentissement de croissance et de développement des bourgeons axillaires. Mais ils ne sont pas mauvais pour autant.
Principe à respecter en général : les drageons ne doivent pas être supprimés systématiquement, ils aident au fonctionnement du système racinaire et servent de tire-sève. Ils pourront être éliminés au fur et à mesure de leur apparition tout en prenant le soin de toujours conserver 2 petits drageons. Attention en cas de coupe trop franche de drageons très développés, il y a un risque important de pertes racinaires et de mise en stress.
Pour adopter la meilleure stratégie, demandez conseil à votre technicien Perret RA.

Emission de nouvelles racines sur Trayplant

• Irrigation et fertilisation :
Adapter les doses et fréquences d’irrigations en fonction du développement racinaire des plants.
Attention, le framboisier est extrêmement sensible aux excès d’eau, provoquant des pertes racinaires. L’apport d’éléments nutritifs commence dès l’apparition des premières feuilles et accompagne le développement végétatif.
Les racines doivent à présent sortir de la motte. Mettre les 2 goutteurs dans le substrat en les déplaçant régulièrement si le substrat a du mal à se réhumidifier.

• Sanitaire :
En début de culture, le risque d’apparition de pucerons est marqué et d’autant plus fréquent sur des cultures de 2 ans et plus. En cas de faible pression, il est possible de le gérer en préventif en PBI avec des lâchers d’auxiliaires mix-parasitoïdes et dès l’apparition de foyers avec des lâchers de syrphes, chrysopes, micromus. En cas de foyers importants, l’utilisation de produits de biocontrôles tels que Flipper, Essen’ciel, et de produits à action physique comme Dahido peut être privilégiée.
Le risque acariens est à gérer selon la pression observée : pour une protection de fond et préventive, effectuer des lâchers d’acariens prédateurs A. californicus. En cas de foyers, une action combinée de traitement avec Essen’ciel suivi d’un lâcher d’acariens prédateurs Phytoseiulus montre une bonne efficacité.
Risque Thrips : dès que les températures atteignent 18°c de moyenne en journée, on peut positionner des sachets d’ A. Swirskii, en préventif.

Cultures en sol :

• Etat physiologique
Le débourrement, c’est-à-dire l’ouverture des bourgeons sur la canne de production doit être bien réparti sur cette dernière. Dans le cas de bourgeons toujours dormants par endroit, Apporter un booster physiologique biostimulant comme le BM Start. A présent les racines doivent coloniser peu à peu le sol. Attention, si ce n’est pas le cas vérifier les anomalies avant qu’il ne soit trop tard.
Voici les causes d’une implantation difficile : Sol trop tassé, trou de plantation lissé sur terre limoneuse, motte desséchée, sol sec ou excès d’eau…
Pour les anciennes plantations, il est souhaitable de réaliser des vérifications identiques des conditions de sol et d’hydratation.

• Irrigation et fertilisation :
Le bon fonctionnement du système d’arrosage est nécessaire : Remettre les lignes de goutteurs à proximité des plants, contrôle de la pression du réseau, vérification du bouchage, vidanges des extrémités, etc.
A présent les besoins en eau commencent à augmenter. Les doses se raisonnent par la surveillance de l’humidité du sol à 10-15 cm de profondeur, au niveau des racines.
Il est temps de démarrer la fertirrigation, par des engrais solubles type Solinure 06-12-39 en alternance avec du Nova Plus CalMag ou KSC 15-05-35, et Geogreen Classik pour les parcelles en bio. Nous pouvons vous proposer une fertilisation soluble hebdomadaire.
Demandez conseil.

• Sanitaire :
Le retrait des mauvaises herbes est impératif pour éviter la concurrence en eau, en engrais. Ces plantes indésirables peuvent être un réservoir de parasites comme le puceron, l’acarien…

Cultures en hors-sol :

Kwanza LC plantation Février

• Irrigation et fertilisation pour accompagner un bon enracinement :
En cette période de l’année où le climat peut-être très changeant, il est nécessaire d’ajuster les doses et fréquences d’irrigation selon la météo journalière.
L’automatisme d’irrigation n’est pas pour les mois de mars/ avril, aux conditions très variables.
Soutenir le développement du système racinaire, par l’apport de Rise-P + Adenia, toutes les 3 semaines environs. L’objectif est d’avoir le plus de racines possibles avant la phase de grossissement des fruits.
Dès l’apparition des boutons floraux, il convient de passer sur phase de fertilisation générative, pour soutenir le grossissement des fruits. Pour un plan de fertilisation personnalisé, consultez-nous.

• Plantation des mottes en pots :

Framboisier en motte

Les premières plantations de plants mottes ont débuté. Cet itinéraire cultural est à privilégier pour le hors-sol (mais peut également être réaliser en sol). Pour bien réaliser cette opération, voici quelques conseils de bonnes pratiques :

Pour le substrat, il faut un terreau structuré, aéré et drainant. Nous proposons le Neuhaus T4 perlite NH518 parfaitement adapté à la culture de framboises.
Irrigation : positionner un goutteur au plus proche de la motte et l’autre goutteur dans le nouveau substrat. Une fois les racines bien développées, les goutteurs peuvent être repositionnés pour hydrater l’ensemble du pot.
Les premières semaines, on ne gère pas le drainage, il faut remouiller l’ensemble du substrat. Deux à trois semaines après plantation, commencer la fertirrigation avec un engrais de démarrage type Solinure 11-35-11 ou TIMASOL 10-38-08. Pour un plan de fertilisation personnalisé, consultez-nous.
Stimulation racinaire : faire dès plantation un apport de BASFOLIAR KELP (par trempage des mottes ou en apport par irrigation) pour déclencher la formation de nouvelles racines, suivi deux à trois semaines plus tard d’un apport de Rise-P + Adenia.

GROSEILLE / MYRTILLE / MÛRES / CASSIS

Groseiller Junifer en fleur

• Stade physiologique :
Actuellement, les cultures ont démarré (dans les zones tempérées). Certaines sont déjà au stade floraison / nouaison. Les bâchages sont en cours en fonction de l’objectif de précocité visé.
Aide à la nouaison : penser à installer des rûches de bourdons. Pour les cultures en plein air, des rûches spécifiques existent, adaptées aux conditions extérieures (précipitations, froid).

• Irrigation et fertilisation :
Les besoins en irrigation augmentent :
- Il est difficile de prodiguer des conseils précis : Les apports peuvent être réalisés par exemple 2x/semaine, par contre la durée donc la dose, est liée à l’observation du sol et l’appréciation de l’humidité, surtout au bout de 3 à 4 jours après une irrigation.
Les sondes d’irrigation (capacitives ou tensiométriques) sont de bons Outils d’Aide à la Décision (OAD).
- Fonctionnement du système d’arrosage : Remettre les lignes de goutteurs à proximité des plants, contrôle de la pression du réseau, vérification
du bouchage, vidange des extrémités, etc.

Il est temps de démarrer la fertirrigation, par des engrais solubles type Solinure 06-12-39 en alternance avec du Nova Plus CalMag ou KSC 15-05-35 et Geogreen Classik pour les parcelles en bio.

Soutien au développement végétatif : appliquer des biostimulants foliaires à base d’acides aminés (BM Start et Protaminal)

• Sanitaire :
Prévenir les attaques des champignons du sol en appliquant un programme Rise-P + Prestop.
Maintenir les plantes dans un redox favorable, appliquer Orgalactic au sol et/ou en foliaire. Demandez-nous conseil.
Risque pucerons : surveiller et gérer l’émergence de foyers dès apparitions.
Maladies du feuillage : des apparitions d’oïdium, de rouilles, etc sont possibles. Appliquer des traitements préventifs, selon les conditions climatiques.
Le retrait des mauvaises herbes est impératif pour éviter la concurrence en eau, en engrais. Ces plantes indésirables peuvent être un réservoir de parasites comme le puceron, l’acarien…

FOCUS

Solution Biostimulants :
Protection physiologique
et mécanique des petits fruits rouges.

L’association synergique des biostimulants OBSTACLE et INTRACELL, apporte au végétal de la Silice, du Calcium et de la glycine bétaïne en simultané, permettant une meilleure résistance aux agressions et améliorant la qualité de la récolte.

Calcium 14% + Silicium 12%
Biodisponible par micro-encapsulation
avec Chitosan 6,5%
AMM MFSC N°1220087

+

Glycine bétaïne naturelle
Cristallisée et purifiée
> 96%
AMM MFSC N°1000042

Les bénéfices :
✓ Maintien des métabolismes en période de stress
✓ Préservation des calibres et des qualités
gustatives
✓ Meilleure résistance aux stress thermiques
✓ Complique le développement des bioagresseurs
✓ Améliore la conservation des récoltes
✓ Des fruits plus fermes, moins sensibles aux chocs

Rapprochez-vous de votre technico-commercial PERRET RA
pour définir votre stratégie biostimulants Obstacle + Intracell

FOCUS

ANTHONOMES DU FRAISIER

L’anthonome ou coupe-bourgeons est un coléoptère de type charançon, c’est-à-dire qu’il a un corps dur, bombé et un long rostre. L’adulte est noir et mesure environ 3 à 4 mm de longueur. La larve de type “asticot” mesure 3 à 4 mm, courbée et blanc sale, avec une tête foncée.

Différents stades de Anthonomus signatus

Les dommages causés par l’anthonome sont de deux natures. Premièrement, après la ponte, les femelles coupent le pédoncule des bourgeons floraux, ce qui provoque leur dessèchement et leur chute.
Deuxièmement les adultes se nourrissent aussi des pétales et du pollen des fleurs du fraisier. Des petits trous ronds dans les pétales trahissent la présence de l’anthonome. Les cultivars qui produisent plus de pollen seraient plus affectés par ce deuxième type de dommages.
L’anthonome hiverne sous les feuilles, la paille, ou dans le sol (invasion à partir des haies ou des lisières de forêt). Etant donné que les dégâts apparaissent rapidement, il est raisonnable de fixer un seuil de tolérance d’environ 5% à 10% de boutons floraux coupés.

Lutte et protection

La lutte autre que chimique est difficile dans les cas extrêmes. Le nettoyage d’hiver, la pose de piège engluée jaune, voire de la glue Rampastop sur les piquets hors sol peuvent les limiter. Pour les parcelles, fortement infestées, il est préférable pour l’année prochaine de changer de parcelle et de s’éloignée de lisière de bois.
Des pièges à phéromone de détection peuvent être installés en bordure des parcelles à fort historique. 2 à 3 pièges/ha suffisent, et permettent de positionner le-les premiers traitements. On pourrait éventuellement les utiliser en piégeage massif (30/ha), mais le coût peut être un frein...
Les insecticides généralistes et homologués en fraisier ont un effet secondaire, mais ils sont peu compatibles avec la pbi. Les pièges permettraient ainsi de cibler au mieux le traitement, pour limiter leur impact sur les auxiliaires.

C’EST LE MOMENT !

Pensez à faire le point avec votre Technico-commercial(e) sur :

• Les plants : c’est le moment de commander vos fraisiers racines nues (plants frigo) en variétés remontantes et printanières ; et aussi les fraisiers en mottes fraîches (mini-mottes) pour les plantations de l’été.
• L’été se rapproche, pensez aux peintures d’ombrages pour protéger vos cultures des coups de chauds.
• Vos besoins en consommables : supports de hampe, matériel et petit outillage de récolte (épinette, chariot, panier, emballage, etc.), produits phytosanitaires, biostimulants, etc...
• Plus de quelques jours pour profiter de l’offre promotionnelle sur la sonde de fertirrigation qui prend fin le 31 Mars.

INFORMATION REGLEMENTAIRE

KENJA / KRYOR : Retrait de la mention SPE8 qui est remplacée par la phrase « Peut être dangereux pour les abeilles. Application possible durant la floraison et sur les zones de butinage, pour les cultures attractives, selon les conditions fixées par l’arrêté du 20 novembre 2021 pour les usages caractérisés par ”emploi possible” ».
L’utilisation pourra être faite pendant la floraison.

AGENDA

• EVÈNEMENT : Le CTIFL organise une Visite d’Essais légumes hors-sol, le jeudi 05 Juin, au CTIFL de Balandran (30); avec entre autres un atelier “Fraise hors-sol : Variétés, substrat et adaptabilité au changement climatique» et un atelier “La Protection biologique intégrée”. Plus d’informations et inscription ici.

• FORMATION : Le CTIFL propose une formation sur le thème Panorama de la réglementation des fruits et légumes au stade de production. Du 01 au 02 Avril ou du 25 au 26 Juin, à Carquefou (44). Plus d’informations ici.

PERRET Rhône Alpes - 9011 route de Marseille - 38150 CHANAS
tel : 04.74.86.18.61 / https://perret-ra.groupeperret.fr
Distributeur de produits phytopharmaceutiques agréé par le Ministère de l’agriculture sous le N°RH00333

  1. Article 1
  2. Article 2
  3. Article 3
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